Peur de l'échec et des erreurs? Ce que vous devez savoir.
- Anca Bloch
- 17 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 27 juil.

Et si l’échec était la véritable œuvre d’art de la réussite ?
Dans un monde qui affiche la réussite comme une ligne droite, où les “winners” remplissent nos fils d’actualité, on oublie une vérité simple, presque brutale : le succès n’est pas linéaire. Il est rugueux, chaotique, inconfortable. Et surtout, il est pavé d’échecs.
L’échec n’est pas une fin. C’est un commencement.
Leonardo da Vinci a été considéré comme un marginal, incompris. Il a passé sa vie à expérimenter des idées que son époque jugeait folles. Aujourd’hui, ses dessins d’hélicoptères et de machines volantes inspirent les ingénieurs.
Einstein ? Il a échoué à l’entrée d’une école technique. Ses professeurs le trouvaient lent, inadapté et pourtant, c’est lui qui a redéfini notre compréhension de l’univers.
Picasso a détruit ses propres toiles par centaines, parce que créer, pour lui, passait par l’essai, l’échec, la transformation. Pas d’avant-garde sans rejet! Pas d’art révolutionnaire sans erreur !
Rafael Nadal a connu les blessures, les défaites, les doutes. Il n’a pas gagné malgré ses chutes, il a gagné grâce à elles.
Et DKO KO, artiste autodidacte rejeté par les circuits classiques ? Trop brut, trop libre, trop différent. Aujourd’hui, il expose à l’international.
Mais voilà le vrai problème : on nous a appris à avoir peur de l’échec.
À l’école, dès le plus jeune âge, l’erreur est sanctionnée, visible, notée. On te félicite quand tu ne te trompes pas mais on ne t’apprend jamais à te relever intelligemment.
Notre culture célèbre les résultats, pas les processus. Elle compare, elle classe, elle punit. Alors on se tait, on n’ose plus, on évite de prendre des risques. On préfère ne rien tenter que de “rater”.
Et pourtant…
Ce que ces géants ont compris c’est simple :
Échouer, ce n’est pas échouer, c’est créer, chercher, vivre. C’est apprendre, s’améliorer, s’adapter, changer ce qui doit l’être pour grandir ! Recommencer avec plus de conscience.
L’échec est un laboratoire. Il t’enseigne ce que tu ne peux pas apprendre dans la facilité. Il te désillusionne… pour mieux te révéler !
Alors, pose toi cette vraie question :
Et si l’échec n’était pas une chute, mais une mue ?
Une transformation, une rupture nécessaire pour passer à une version de toi plus forte, plus juste, plus libre ! Pour arriver à la meilleur version de toi !
Conclusion :
Tu n’es pas tes erreurs. Tu es ce que tu fais avec elles !
Alors échoue mais échoue intelligemment. Observe. Ajuste. Reviens plus grand.
L’échec n’est pas un mur. C’est une porte. Ose l’ouvrir !
Rédigé par Anca Bloch, Psycho-somatothérapeute Aix-Les-Bains
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